Mardi de l’Egalité #18 : La société doit-elle craindre les revendications communautaires ?

A droite de l’échiquier politique, il semble de bon ton d’accuser la gauche d’être « communautariste ». Un rapide recherche sur le site du Front National permet même de constater qu’il s’agit d’un élément de langage mobilisé à l’envi pour dénoncer des « dérives » de la part d’une supposée « communauté musulmane » :
http://www.frontnational.com/terme/communautarisme/

Mais que se cache-t-il derrière ce mot et ce réquisitoire ? Par principe, la République ne voit que des citoyen.nes, c’est-à-dire qu’elle ne reconnaît ni races, ni communautés, si ce n’est celle de la communauté nationale. Pour autant, faut-il nier l’existence du racisme, du sexisme, de l’homophobie, et de toutes ces oppressions qui pèsent sur certaines catégories de personnes ? L’universalisme républicain s’accommode mal – dit-on – des revendications communautaires ; un argument particulièrement récurrent consiste à dénoncer « la volonté de rester à l’écart, de ne pas s’intégrer ».

Ouvrons alors le débat sur l’ambivalence entre un travail communautaire qui a prouvé son utilité sociale, et sa dénonciation par certaines instances sociales et politiques. Par ailleurs, la récente victoire de Donald Trump, ainsi que la mainmise du parti Républicain lors élections du 8 novembre dernier, ne manifestent-elles pas la volonté d’une certaine partie de la population d’imposer sa culture, son mode de vie et, finalement, son identité, aux autres communautés ? La question qui se pose ici est donc bien : « La société doit-elle craindre les revendications communautaires ? »

L’événement Facebook : https://www.facebook.com/events/366490300367744/

 

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