Le décret anti-immigration de Trump prend effet

Ce lundi 4 décembre, la Cour Suprême des Etats-Unis a autorisé l’application totale du décret anti-immigration du Président Trump. Le « Muslim ban » vise à interdire l’entrée sur le sol américain des ressortissants de sept pays : Iran, Libye, Somalie, Syrie, Tchad, Yémen – populations majoritairement musulmane – et la Corée du Nord et aux responsables gouvernementaux vénézuéliens pour justifier que cette mesure n’est en aucun cas discriminatoire comme l’accusent les organisations de défense des Droits de l’Homme. Des pays listés sont considérés par le président comme une menace terroriste pour les Etats-Unis.

Une « victoire » pour la Maison Blanche suite au rejet des deux premières versions par les juges fédéraux de plusieurs Etats, dont le juge d’Hawaï. Déclaré contraire à la Constitution, Trump défend son décret en s’appuyant sur un article de loi adopté il y a 65 ans spécifiant son droit d’interdire l’entrée au pays à une catégorie de personnes qui semble menacer la paix du pays. Par conséquent, il affirme vouloir renforcer la sécurité nationale et lutter contre le terrorisme. Les opposants au décret démontrent qu’il y a bel et bien une violation des principes fondamentaux telles que la liberté de se déplacer, l’égalité des personnes, ou encore discrimination religieuse.