La Belle et la meute : la virtuosité des cinéastes tunisien/nes frappe de nouveau
Les salles ont affiché complets pour la sortie du film La Belle et la meute, quatrième long métrage de la réalisatrice Kaouther Ben Hania.
Tirée d’une histoire vraie, le film retrace le parcours d’une jeune femme violée luttant contre une bureaucratie patriarcale corrompue.
Mariam est une jeune étudiante tunisienne, aussi gracieuse qu’épanouie. Lors d’un rendez-vous amoureux sur une plage de Tunis, celle-ci se fait appréhender par un groupe de policier, l’entraînant dans une voiture afin de la violer. Les huit plans suivant relatent la nuit cauchemardesque endurée par le couple pour tenter de porter plainte. La réalisatrice dépeint avec brio la face cachée de l’administration hospitalière et policière faisant la sourde oreille et tentant par tous les moyens d’étouffer la plainte.
Le décor dépouillé laisse place au jeu d’acteur, porté par la performance exceptionnelle de Mariam Al Ferjani.